Préambule

  Depuis ma plus tendre enfance, je rêve d'aller voir l'Everest. Ayant atteint l'âge canonique de 50 ans, il était temps de le réaliser.

  Après avoir surfé sur de nombreux sites - tous plus attirants les uns que les autres, mon choix se porta sur le Kala Patthar, un point de vue sublime sur l’Everest.

  Un trek proposé par l'agence Tirawa attira toute mon attention et je décide donc de partir en avril/mai sur les sentiers de l'Everest pour un joli périple de 13 jours en Himalaya dans ce pays magique qu'est le Népal.

18 avril : le départ

  Le départ fut quelque peu épique : en effet, bien qu'ayant préparé mon sac la veille, je décide de tout sortir et vérifier le contenu de celui-ci. Bien mal m'en a pris, je me mets en retard et oublie de réintégrer quelques affaires ...

  Qu'à cela ne tienne, direction La Défense, le RER A et le RER B. Un voyage qui s'annonce très dépaysant et super plaisant pour les amoureux de la région parisienne.

  Fidèle à sa réputation, le RER B fait une jolie pause à Aulnay sous Bois afin de permettre aux voyageurs de contempler les travaux de la gare. Une visite certes très instructive mais qui me met quelque peu à la bourre. Ouf ! j'arrive à Roissy. L’hôtesse Tirawa est là, je m'enregistre et en route pour Katmandou via Doha.

  Dans l'avion, je fais la connaissance de mes compagnons trekkeurs : un groupe de Basques constitué d'un duo de sœurs (cela fait 4 filles pour les étourdis) : Suzanne/Gislaine et Béa/Sylvie qui est venue avec Jean-François, son mari, et Francis qui voyage en solitaire. Vol sans encombre jusqu’à Doha où l'attente est un peu longue. Il nous tarde de repartir pour Katmandou. L’hôtesse annonce le vol, nous embarquons pour un long voyage. Je suis à côté de Béa et nous tapons une bonne causette avant de nous endormir...

19 avril : arrivée à Katmandou

Après environ 12 heures de vol au total, nous voilà à Katmandou pour une nuit à l'hôtel. Tout le monde est en possession de son visa sauf moi ... Je m’acquitte donc des formalités auprès des autorités népalaises, je pense avoir mis tout le groupe en retard. C'était sans compter sur le bagage de Suzanne qui a décidé de ne pas la suivre.... Petite discussion avec le service bagage de Katmandou, le formulaire est rempli et le bagage de Suzanne devrait nous rejoindre le lendemain si on le retrouve à Doha.
Nous sortons de l'aéroport et nous rencontrons Milan, notre guide, qui se livre au rituel du collier de fleurs de bienvenue. Katmandou est une ville très vivante, avec une circulation très dense et totalement anarchique, les routes sont très étroites et de mauvaise qualité. Le klaxon est de rigueur pour se signaler et la conduite à gauche me perturbe toujours autant.

Nous passons devant l'ancien palais du Roi et quelques jardins somptueux. La nuit arrive sur Katmandou, les jeunes sortent en scooter, souvent à trois dessus, les marchands sont toujours là avec leurs étals très colorés, le dépaysement est là. Enfin, nous y sommes....
  Après environ 40 minutes de mini-bus, nous arrivons à l’hôtel. Celui-ci est assez confortable et nous nous installons dans le salon en attendant nos chambres. Le responsable de l'agence locale nous briffe un peu sur le déroulement du trek et Milan prend le relais pour l'organisation générale et plus particulièrement le vol du lendemain vers Lukla. Nous préparons nos sacs de trek et partons en ville sans trop tarder car Suzanne doit se rééquiper.

Les contrefaçons népalaises sont de bonne qualité et Suzanne se refait une valise (chaussures, pantalon, lunettes,...) pour un prix défiant toute concurrence. Suzanne est à nouveau équipée ; nous partons pour le restaurant afin de manger notre premier Dalbath et boire nos premières bières népalaises "Everest" ce soir-là. Un très bon moment, le groupe fonctionne très bien et Milan (qui parle particulièrement bien français) nous explique plein de choses sans pour cela en faire trop : un bon séjour en perspective !!!

20 avril : vol vers Lukla (2800m)

Nous sommes sur le premier vol du matin vers Lukla qui a lieu à 7 heures. Nous nous levons à 5 heures et prenons la direction de l'aéroport pour ce magnifique trajet d'altitude qui nous fait atterrir à 2800m après environ 40 minutes de vol. L'hôtesse est charmante et les pilotes au top ... L'atterrissage est maîtrisé malgré une piste très réduite ... Tout le monde va bien, le trek peux commencer.

20 avril : Lukla/ Phakding (2610m)

Nous avons rendez-vous avec nos porteurs au lodge dans lequel nous dormirons au retour. Irzun, notre assistant guide, nous sert nos premiers thés, l'ambiance est très agréable et nous nous sentons prêts à affronter le sentier qui nous mène à Pakding.

Le sentier monte à travers la montagne, la végétation est encore très présente avec des forêts de résineux, de nombreuses fleurs et une magnifique rivière qui coule au fond de la vallée. A la surprise générale, de nombreuses parcelles sont cultivées : patates, choux, blettes poussent sans problème à cette altitude grâce à une température constante de 25°. Le lodge est spartiate mais nous y passerons une bonne nuit, après une bonne journée de marche.

21 avril : Phakding / Manche Bazar (3440 m)

Une très belle journée de marche nous conduits jusqu’à Manche-Bazar, un très gros village considéré comme la capitale du pays "Sherpa". Les dzos (mélange de yack et de vache) et les mules nous accompagnent, soulevant des nuages de poussière mais les foulards basques font bien leur effet et facilitent notre progression. Nous rentrons dans le parc national du Népal où les guides valident nos permis de trekking, nous sommes en règle et pouvons donc poursuivre notre chemin. Nous sommes dans un très joli lodge et tous très ravis de boire le thé et la bière, réunis autour du poêle alimenté à la bouse de yack. Le repas nous révélera une surprise avec la découverte des "Momo", très bons raviolis à la viande de yack ou aux légumes. Jean-François n'a pu s’empêcher de jouer les espions, espérons qu'un jour il nous en confectionnera.

22 avril : Manche Bazar / Phortse (3840 m)

Après une nuit quelque peu perturbée par les aboiements de chiens, nous repartons pour une petite journée de marche (4 heures) pour rejoindre Phortse. Le sentier est très agréable avec les premières vues sur l'Everest et les 6000 m environnant. Le lodge est très sympathique mais la réserve en eau chaude étant plutôt faible, Francis et moi-même ferons une toilette à l'eau froide sous les yeux ébahis des Américaines présentes. Cela nous a bien requinqué et les quelques bières ingurgitées sous ces altitudes nous ont permis de passer une excellente nuit.

23 avril : Phortse / Pangboche (3960 m)

Afin de parfaire notre acclimatation, une petite ballade de 4 heures nous conduits à Pangboche. L'altitude commence à se faire sentir, Ghislaine confond les "bobos" et les "bonobos" et "cru/cuit", Sylvie a mal à la tête, Francis ne fait plus pipi, Jean-François ne fume plus qu'une clope par jour et j'ai un peu mal au bide. A part cela, tout va bien. La visite du monastère de Pangboche est très instructive et les couleurs sur le chemin du retour sont splendides, un magnifique coucher de soleil sur les montagnes. De retour au lodge, petite veillée autour du poêle et un gros dodo car la journée du lendemain - bien que courte - est assez difficile car nous allons atteindre l'altitude de 4000 m.

24 avril : Pangboche / Dingboche (4410 m)

Nous cheminons sur un très joli sentier, la végétation se fait plus rare, les yacks ont remplacé les Dzo et les mules. Le pas est lent, la respiration un peu difficile, nous nous accordons pas mal de pauses pour récupérer.

Nous croisons de nombreux retours d'expédition de l'Everest qui ont été annulées suite à l'avalanche survenue la veille de notre arrivée. Les charges portées par les "Sherpa" nous impressionnent et imposent le respect. Nous croisons les nôtres à mi-parcours, une super photo avec tout le monde un peu avant l'arrivée à Bingboche nous donne un regain de forme qui nous permet d'arriver au village sans encombre.

Nous allons passer deux jours ici afin de nous acclimater au-delà de 4000 mètres. Milan nous déconseille la bière, nous passons donc à l'eau chaude et au thé. Cela a peut-être déclenché mon manque d'appétit ou bien il s'agit du steak de yack du soir ? Toujours est-il que je ne me sens pas très bien.

Normalement, le réseau est disponible à Bingboche mais encore faut t-il que le groupe électrogène démarre. Bon, nous donnerons des nouvelles à Manche à notre retour ...

Alors que nous sommes en train de manger, la neige tombe, nous sommes bien contents d'être au chaud, la nuit sera particulièrement froide. J'apprécie pleinement mon super duvet et les filles nos couvertures ... Allez bonne nuit.

25 avril : Dingboche / Chukung (5000 m) / Dingboche

Quelle surprise, au matin, de découvrir ce magnifique tapis blanc recouvrant la vallée et les sommets parsemés de neige. Les filles ont eu froid, et leur linge encore plus ; quant aux chaussettes de Jean-Francois, elles peuvent servir de raquette de ping-pong sous l'effet du gel.

Cependant, cela ne nous empêchera pas de faire une superbe ballade dans la neige en direction de Chukung pour atteindre 5000 m. Nous sommes en forme et tout le monde tient le rythme. Nous décidons de faire le paquito à 4730 m durant le tea time. Nous repartons vers un sommet inconnu afin d'atteindre les 5000 m. Les Basques auront enchaîné leurs records d'altitude durant tout le séjour (3000, 4000, 5000 m) : respect !! Mon premier 5000 m : je suis ému d'autant plus que le panorama est extraordinaire avec plein de pics mythiques autour de nous ... Il faut redescendre pour une petite pause déjeuner. Un jeune guide diffuse de la musique dans le lodge durant le repas, les filles ne peuvent se retenir et improvisent une danse à 4730 m : bravo Mesdames ! Nous redescendons sur Dingboche pour un petit repos car demain grosse journée de marche vers Lobuche.

26 avril : Dingboche / Lobuche (4930 m)

La montée vers Lobuche se fait sur un bon sentier qui nous mène jusqu'au village de Pheriche où nous ferons une petite pause thé fort agréable. Un dernier petit plat népalais (plat qui monte et qui descend pour rester à la même altitude) et nous voilà arrivés au lodge. On ne traine pas trop car demain c'est le grand jour avec l'ascension du KALA PATTHAR et un départ à la frontale programmé à 5 heures du matin.


27 avril : Lobuche / Kala Patthar (5545 m) / Pheriche

La nuit a été courte et quelque peu agitée pour la plus part d'entre nous ; il faut bien le dire, dormir à cette altitude n'est pas quelque chose d'habituel et malgré une bonne acclimatation, nos corps réagissent. Pour ma part, cela fait trois jours que je mange peu et je commence à le payer. Mais bon, le vieux est coriace et hyper motivé, ça va le faire !!! Bon allez, on y va. L'ascension à la lueur de nos frontales est lente, nous traversons une moraine qui nous donne un aperçu sur le glacier de l'Everest, tout cela sous le lever du soleil, le paysage est grandiose, l'émotion me submerge, j'y vais de ma petite larme. Nous sortons de la moraine pour rejoindre le village de Gorak Shep, dernier village de lodge dans la vallée. Depuis le début de la journée, Suzanne ne va pas très bien et alors que nous prenons le thé, celle-ci est atteinte du mal aigu des montagnes, il faut agir et vite. Nous la mettons sous oxygène et elle reprend ses esprits. Agnès, jeune médecin polonaise, prend en charge notre amie Suzanne et lui injecte un décontractant qui l'aidera à supporter la douleur dans l'attente d'un rapatriement sanitaire par hélicoptère. C'est la fin de l'aventure pour Suzanne mais nous sommes rassurés car elle va de mieux en mieux. Milan décide de rester avec Suzanne et confie le groupe à Irzun. Ghislaine, après quelques hésitations, décide elle aussi de poursuivre l'aventure. Nous repartons donc vers Kala Patthar, il nous reste 300 mètres à gravir : ils seront durs, avec un petit malaise pour ma part (un gros coup de fringale je pense) ; Ghislaine a eu peur, Irzun me prend en main et nous arrivons tous les uns après les autres au sommet sans encombre. L'Everest est là devant nous, majestueux. Oui, nous l'avons fait et nous pouvons en être fiers. Une petite pensée pour Suzanne qui l'aurait bien mérité ce pic... Le froid nous saisit, nous faisons quelques photos et redescendons sur Gora Shep. Suzanne a été évacuée, elle se repose à Katmandou à l’hôpital. Milan décide de descendre à Pheriche car cela n'est guère plus loin et le lodge est plus confortable et l'altitude plus faible, cela nous permettra de mieux récupérer et de nous remettre de nos émotions. Petite marche dans le silence, tout le monde semble comblé et heureux, de bien beaux visages remplis de satisfaction et de joie. Nous étions venus pour cela, nous avons réussi notre aventure, il faut désormais penser à rentrer et nous avons encore de belles journées devant nous. Demain une grande journée de marche jusqu’à Pangboche nous attend, il faut récupérer.

28 avril : Pheriche / Pengboche

Petite balade en forêt et bon petit goûter avec des apple strudel et un expresso Lavazza, à cette altitude là et dans ce lodge là, cela n'a pas de prix. Petite visite du monastère avec la prière du soir quelque peu envoûtante avec un son monocorde. Nous partons prendre la douche et, tout beau tout propre, nous rejoignons la salle à manger. Très bon repas bien que je sois toujours un peu perturbé du bide. A ma grande surprise, une guitare trône au milieu de la pièce, je demande l'autorisation de l'emprunter et c'est parti pour un concert totalement improvisé avec les Népalais : chansons françaises, pop anglaise, tout y passe. Le propriétaire de la guitare fait son apparition, je lui passe son instrument et Milan et ses acolytes se lancent dans un chant népalais qui deviendra l’hymne du séjour : Resham Phiriri !!! Encore merci à la musique et son sens universel qui nous procurent toujours des moments d'exception !!!! Le sommeil fut bon voire très bon !!! Demain Manche-Bazar, avant dernier jour de trek et dernière vue sur l'Everest ....

29 avril : Pengboche / Manche Bazar

"Pourtant que la montagne est belle" chantait Jean Ferrat , ici, elle n'est pas belle, elle est féerique. Imaginez la Provence avec des rhododendrons partout, une rivière couleur turquoise, quelques pics enneigés, le tout réuni en un seul et unique endroit : le paradis quoi ! Et bien cet endroit existe entre Pengboche et Manche. La marche fut très aisée tant le paysage fut exaltant. Pas grand-chose à dire hormis "contempler, contempler".

Mon mal de bide devient préoccupant et après le petit tour à Manche, je décide de me mettre au lit avec une envie de vomir et dans un épuisement terrible. Milan décide de m'emmener à l’hôpital de Manche où je suis très bien soigné avec des médicaments qui ont fait de suite leurs effets. Le lendemain, j'étais parfait pour le dernier jour de trek. Bon, j'ai raté quelques bières avec Irzun et les porteurs mais je vais me rattraper à Lukla !!!

30 avril : Manche Bazar / Lukla

Dernier jour de trek. Certes, le paysage est somptueux mais la fin s'annonce et cela gâche quelque peu notre plaisir !!! Quelques bons moments cependant avec une course avec les porteurs, nous avons mené pendant 5 mètres, le temps qu’ils prennent les sacs. Petite pause bière pour les garçons, thé pour les filles avec des Français qui râlent ... J'avais oublié cela , le retour à la civilisation s'annonce compliqué !!!! Nous voilà de retour à Lukla, la bouche est bouclée, quel beau périple ! Il nous faudra quelque temps pour réaliser ce que nous venons de vivre. Le repas est génial et j'ai retrouvé l'appétit. Nous remettons les enveloppes de pourboire à Irzun, Milan et les porteurs. Afin de nous remercier, Milan se lance dans une très belle interprétation de Reshman Phiriti, accompagné par les porteurs, ils ont du talent ces petits. Les porteurs désirent une chanson française, je décide donc de lancer tout le groupe dans une chanson de geste "Le père Abraham" ; tout le monde joue le jeu et nous rigolons comme des petits fous. Bon, nous avons fait une version écourtée car nous sommes tout de même à 2800 mètres, cela complique un peu le truc. Les filles décident d'aller se coucher, l'appel du pub se fait entendre pour les gars. Francis - en grand routard - active la cloche tibétaine faisant office d'avertisseur de client pour le serveur. Il reste un Gorka et des Sans Miguel, nous tapons dans le stock et discutons longuement du trek et des autres aventures qui nous attendent (Mera Peak ??). Une soirée nostalgie en quelque sorte. Demain retour vers Katmandou sur le premier vol !!!!

1er mai - Retour à Katmandou

La météo est quelque peu capricieuse mais les premiers vols sont assurés, nous voilà donc de retour à Katmandou où nous retrouvons la « civilisation » avec des voitures, du bruit, des magasins ... Nous retrouvons, non sans émotion, Suzanne à l'hôtel et attendons patiemment nos chambres. Départ pour une visite improvisée de la ville, un bon petit resto suivi d'un barbier/coiffeur/massage qui nous requinque pour la visite du "Monkey Temple" Swayambunath. La montée en taxi est des plus épiques car, à trois dans la petite Suzuki, j'ai bien cru que nous n'allions jamais arriver. La reine du Bouthan est elle aussi en visite, cela est trop d'honneur !!! Retour à pied à Katmandou, nous cherchons un restaurant, Milan nous emmène dans un super endroit avec de la musique. Dix minutes après notre arrivée, un orage terrible survient, branle-bas de combat, on change de table pour être à l'abri et profitons du concert avec encore une version de Resham Piriri : très belle soirée !!!! Je rentre comblé à l'hôtel pour une nuit écourtée car je loge juste au-dessus du restaurant qui commence à travailler à 5 heures du matin .... Appareil photo en charge, donc pas d'image !!!!!!!!!

2 mai - Visite de Katmandou

Il pleut sur Katmandou mais nous sommes motivés et décidons d'aller visiter Durbar Square, l'ancienne ville royale au centre de Katmandou. Les temples sont superbes et l'ambiance qui s'en dégage est très mystique. L'après-midi est consacré aux achats et à une bonne bière dans un jardin merveilleux avant de retrouver Milan pour notre dîner d'adieux. Encore une très belle soirée avec un dîner du Bouthan, exceptionnel, dans un cadre enchanteur ...










3 mai - Retour vers Paris

Notre vol étant dans l'après-midi, il nous reste encore un peu de temps pour visiter Katmandou, nous errons sans but précis, faisons quelques emplettes, buvons un café dans un endroit fort sympathique et nous dépensons nos derniers roupies en bière !!!! En gros, nous tuons le temps et profitons de nos derniers moments de vacances au Népal .... Retour à l’hôtel, au revoir à Milan et en route pour Doha, une dernière bière à l'aéroport et nous embarquons. L’aventure est définitivement terminée, il ne nous restera que les souvenirs !!!

Epilogue

Nous sommes tous bien rentrés, le retour à la vie normale a été quelque peu difficile mais, désormais, tout va bien et nous sommes prêts pour de nouvelles aventures (au fait Mera Peak, qui vient ?). Un grand merci à tous les acteurs sans qui cette belle aventure n'aurait pu avoir lieu.
Suzanne - Un peu rêveuse, démarre au quart de tour, une certaine originalité quant à l'organisation de son séjour. Le premier jour, elle décide de larguer son sac et s'arrête à 300 mètres du sommet pour se payer un tour d'hélicoptère avant de finir par un stage intensif d'anglais à l'hôpital de Katmandou. Un concept original qu’elle seule maîtrise.
Signe particulier : ne peut s'empêcher de danser dès qu'il y a de la musique et se nourrit avec des graines !!!!.
Gislaine - La soeur de Suzanne, qui mange normalement et a suivi le programme à la lettre, contrairement à sa sœur.
Signe particulier : confond les Momo et les bonobos ainsi que cru et cuit, résiste parfaitement à la prise de Diamox !!!!
Bea - La sportive du groupe, qui aime bien marcher, soit devant, soit derrière mais plutôt toute seule. Aime bien charrier son beau-frère, particulièrement à table. Si le proverbe "qui aime bien châtie bien" est exact, ces deux-là s'adorent.
Signe particulier : se prend de temps en temps pour un lézard.
La soeur de Béa, qui, elle, marche avec les autres.
Signe particulier : lave les chaussettes de Jean-François : ça, c'est un signe particulier !!!
Jean-François - Le cuistot de la bande, dont une des préoccupations est de savoir ce que l'on mange le soir. Une force de la nature qui finit les plats des copains et copines.
Signe particulier : perd ses lunettes en allant satisfaire un besoin ou cherche le foulard qu'il a sur la tête !!!
Francis - L'Education nationale peut être fière de lui, toujours partant, souvent gagnant.
Signe particulier : fait très peu pipi même après trois bières, un chameau quoi !!
Denis - L'artiste du groupe, aime faire des photos de fleurs, jouer de la musique et contempler la montage quitte à ralentir le groupe.
Signe particulier : prend des médicaments habituellement prescrits aux femmes enceintes !!!!
Milan - Un excellent guide !!!
Signe particulier : le seul guide népalais maîtrisant désormais le Paquito !!!
Irzun - Notre assistant guide, toujours là pour nous servir.
Signe particulier : fait un aller-retour vers Lukla et revient avec un sac supplémentaire sur le dos !!!
Nos porteurs - Des hommes extraordinaires qui supportent des charges de travail énormes avec le sourire ...
Signe particulier : seuls porteurs népalais ayant participé à un Paquito !!!
Et à tous ceux que nous avons rencontrés au détour d'un chemin, dans un bar, un magasin ou encore dans la rue, à Agnès notre médécin polonais pour son formidable coup de main pour Suzanne, aux hôtesses de Tara-Air qui ont su rendre ce petit vol si agréable et j'en oublie certainement ...


UNE AVENTURE INOUBLIABLE !!!!!
Denis COLLET dit "La taloche"